Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

26.2.06

Les sommets bleus de ton absence


Les sommets bleus de ton absence





Tout me parle de toi. Je reçois un dessin, et ce dessin, c'est toi. Je ne pense qu'à toi.
Dans des conditions ordinaires, je l'aurais déjà fait, ce pas vers toi, ; un petit pas de rien du tout, après tant de signes échangés entre nous, et j'aurais le cœur net. Mais comment faire ?
Ce n'est simple ni pour moi, ni pour toi. Je comprends que parfois tu doutes, je vais peut-être te perdre, qui sait ? Pourtant tu me vas bien, et moi aussi, je te vais bien, ne le sens-tu pas ainsi ? Mais si. Il y a longtemps sinon que tes yeux auraient quitté les miens.
Quand tu t'éloignes un peu, je le vois bien, comme un aimant ton pas revient, je suis la cible de tes yeux, et je veux bien. Ne le sens-tu pas ainsi ? Qui de nous deux osera ?
J'en ai assez ! Assez de ce vide où je suis plein de toi, assez des soleils sans toi, des matins sans pouvoir t'appeler, de mes mains retenues, de l'élan contenu, des sommets bleus de ton absence, de la vague creusée. T'enlacer de mes mots, m'élancer tout au bout de tes doigts, t'ouvrir la piste de mon cœur, chanter pour toi l'immensité qui se prépare, la mélodie secrète, te l'apporter, te voir étoile, filer radieuse dans le ciel que j'ai tressé pour toi.
Tu manques à ma vie, de tous côtés. Evidence voilée, je dis ton nom, le vent attend pour toi, j'ai dessiné la mer, et sur la mer, notre voyage.
Je te dirai sur la jetée des mots que nulle n'a entendus, des mots si vrais, si purs - comme des pierres, les ricochets ; de l'amour, l'infinie ritournelle, par où nous évader. Et l'on dira de nous : c'était la mer sur la montagne, le sommet bleu des îles, l'arche amoureuse.
Et l'on nous rejoindra comme je t'ai rejointe, comme on étreint l'éternité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un recueuil de textes magnifiques!
Le bleu de la mer et sa sonorité coule dans tes mots.
De la poésie douce, sensuelle, souffrante...sensible...et vraie!
Bisous. Mes amitiés.élie.
www.20six.fr:poesie1