Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

28.2.07

Verseurs

si le cœur vous en dit
lancez là-haut les mille éclats d'amour
aux pleurs des étoiles
comme à des branches
aux indécents bourgeons

habillez les soleils
comme l'arbre de vie
où chantent à chaque flamme
les oiseaux de notre âme

nouez vos mains au vent
plus fort que la tempête

au vent violent de l'amour fou
à la brise éperdue

et partez sur la mer
dont le bleu étincelle

prenez le sel au feu

si le cœur vous en dit
versez son eau

Promise

aussi lune soit-elle
aussi lointaine
brillante au bord de l'arc en ciel
promise en sa dentelle
elle m'a couché dans son sourire
bercé dans son désir
et la pluie n'a plus de prise

quand le jour

si la vague chantait
elle bercerait ton nom
le soir
dans la douce lumière
où la mer se dépose

si le vent voulait enfin danser
tu en ferais ta robe
la nuit
ivre et reposée
l'arc en ciel à tes pieds

mais quand le jour le ciel se pose
à ton sourire
il te fait reine
des fleurs éternelles
la rose éclose entre tes lèvres
a la douceur bleue
des plus beaux rêves

14.2.07

Modernité


Immense est le gâchis des flammes adolescentes, l'avortement du vent ; le temps s'est refermé au passage des ombres, sur les lumières captives, et l'amour, au visage ignoré, a pleuré seul la longue attente inachevée, comme un vol éloigné.

« Je ne suis que ma propre silhouette, qui s'en va ».

Beauté

Beauté,
ma seule ivresse,
aussi loin que les cieux,
plus proche qu'une caresse,
jaillissement du feu parmi les roches,
scintillement du dieu aux yeux des amoureux,
torche qui remplit d'or l'espace entre les mots,
trace au-devant de l'encre,
comme une ombre à venir,
de lumière vêtue.

11.2.07

Et qu'ici soient les cieux

Rien à dire, et pourtant quelle attente ! Comme si l'armée des anges se pressait à l'orée de mes mots ; les anges, dont je prends de-ci de-là des fragments de lueur, dont j'attends la lumière, comme un paradis vierge.
je les attends comme ils m'attendent, je connais leur étreinte, comment leur feu atteint ma main, et je brûle pour eux, pour qu'ils m'élèvent comme la flamme pure - et qu'ici soient les cieux.
Et moi, fidèle, dans le sillage bleu du verbe, je vous ferai des yeux, pour y verser l'ailleurs, comme un "à dieu".

sans nom

quoique la lumière crie
noir est le voile
quoi qu'elle nous dise
la pierre est sourde
lourde
le poids ne brûle pas
le cœur a peur
le pas dévie
et ce qui brille reste sans nom

7.2.07

il court toujours

L'amour court toujours, tisse une étoffe qu'un rien déchire, plus douce que la soie - et c'est ainsi vêtus que tous continuent de grandir.

5.2.07

Comme un chemin tracé


A la pointe du cœur
L’étoile nouveau-né
Sur la pointe des pieds
Notre amour funambule
Dans la nuit qui reluit

L’étoile nous aspire
Comme un chemin tracé