Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

19.6.06

Versée sur moi




Dans le ciel en vertige
Mon coeur flamboie
Flamme splendide
Où je me noie

Coeur en lumière
L'amour s'élève
Les brumes se dispersent
Reste ma brune
Lune solaire
Versée sur moi









Ma prière

Je te confie la flamme de mon coeur
Je te confie mes doutes mes peurs
Pour que tu me protèges Seigneur
Et nous élèves dans ta lumière

Jusqu'à l'éclair

Quand je suis loin de mon amour
L'enfer est un tourbillon vers le bas
Né de moi

Alors tiens moi la main
Au bout du fil mon amour
Tisse le jour
Où vont nos pas
Surtout ne me lâche pas

Tu fus mon amour
Toute ma vie
L'attente la plus longue
Tu fus sept jours
L’annonce de la foudre
Tu fus mon doute
Jusqu'à l'éclair

16.6.06

le feu nous danse

Epousés
Dans cette nuit sauvage
D'une nouvelle enfance

Cette naissance

Au creux de nous
Le feu nous danse

je me réveille près de toi




Ce soir j'ai pensé à toi, je dirai tout le temps mais surtout au-delà du temps.
Tu étais calme en moi, malgré l'attente et le désir, dans une acceptation totale, remplie d'amour, pleine de joie.
Je n'osais t'espérer, mais tu as pour moi une "saveur" éternelle.
Ton amour me comble mon amour.
Et tu n'es pas une image, tu es Muriel.
Ce que nous ressentons l'un pour l'autre, que nous nous disons et qui va et vient entre nous,
et qui s'élève dans nos coeurs mon amour, c'est l'Amour n'est ce pas ?
Ô oui Muriel, oui je t'aime, à la mesure de ton amour.
Et nos coeurs, tu vois bien, sont près de la lumière : notre incroyable rencontre, notre incroyable amour, plus fort qu'une évidence.

Dis-moi mon amour si un seul de ces mots te semble de trop.
Mais je ne le crois pas, puisque nous vivons cet amour, qui dépasse le rêve.

Nous sommes deux passants ordinaires de la vie, mais l'extraordinaire nous est donné.

Et demain, je me réveille près de toi.









13.6.06

L’ange bleu

L’ange bleu

Entre nous le soleil
Joue des mille merveilles
Gentiment déposées
Sur les fleurs du ciel

La rosée des lumières
Ces reflets dans tes yeux

Et se pose sur terre
L’ange bleu

6.6.06

Quand mon coeur...




Quand mon coeur va s'ouvrir
L'oiseau se posera sur l'arc en ciel
Où sont redessinés les mots
Les couleurs
De l'émoi amoureux
Si vrai si beau
Brise légère

La mélodie nouvelle
Est dans ses ailes
La caresse du vent
Parmi les champs du verbe





4.6.06

Le feu de l’océan

Des rêves dorment au fond de nous, et puis s’éveillent, et leurs trajets forment un destin.
Certains, les plus intenses, seraient comme des graines ; pour qu'elles éclosent, il faut le ciel aux mille averses.
Les pluies les plus légères y ont la transparence de la soie à tes seins, mais dévoilée, leur danse est océane.
Le coeur chavire, la mer est vierge, où tu t'enfantes.
Un fil relie les rêves entre eux, entre ailes.
Mais aucune encore n'est venue, tes rêves ont des couleurs évanouies.
Tu n’avais pas cherché, juste suivi des traces, mais elles s'effacent, comme les rides de ton coeur.
Laquelle pourrait t'aimer, que toi tu aimerais ?
Tu veux donner ton coeur, et puis le déplier, mais pour qui ?
Où est l'amante, la valse de ton coeur, l'amour qui se déverse ?

Tu t'es assis face à la mer, as dérobé les vagues : elle t'offre sa nudité.
Qui peut-elle être, pour ne pas te quitter, sans jamais te rejoindre ?
Elle est le pur élan, le va et vient, l'appel dans le retrait.
Elle fait de l'eau le feu, où ton âme a plongé.
Alors tu es celle pour qui chacun de mes mots s'allume comme un soleil, l’étoile filant vers de nouvelles lumières, tu es le voeu du verbe, et sans toi, je ne peux dire le chant,
le divin du désir,
l’aile bleue,
le feu de l’océan,
et le dieu de nos yeux.