Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

15.2.06

Valentin sans lendemain

Valentin sans lendemain

Comment est ma vie à présent !
Elle pourrait se nommer :
« Amour pour une autre fois ».
J’avais un foyer, et dedans, une femme que j’aimais, et qui, parfois, m’aimait aussi.

J’ai tenu, bercé, porté mes enfants comme si j’étais leur mère, j’ai joué avec eux comme si j’étais l’un d’eux, je les ai tant aimés ; et elle aussi.

Peu à peu, la tendresse a pris moins de place, les disputes ont envahi notre toit (enfin nous avions un toit), l’indifférence a grandi, on n’a plus su se parler, on a moins su s’aimer, je voulais une autre vie.

M’y voici ! Ma femme, magicienne, m’a trouvé un toit rien que pour moi, et celle qui a longtemps tant eu besoin de moi à ses côtés se promène à présent loin d’ici, loin de moi, loin de nous.
Pourtant, je ne les ai pas perdus, elle m’aime encore, et eux toujours, mais c’est une autre vie.
Il n’y a plus de foyer, je viens chez moi en visite, ou par nécessité, pour les enfants. Nous nous croisons, elle et moi, dans notre maison, je ne sais si elle s’en aperçoit toujours, étant très occupée.
Je n’ai pas l’impression d’arriver vraiment.
Et m’a-t-elle senti partir ?

Mais quel regret avoir ? Seulement le courage nous a manqué, toutes ces années passées, pour voir en face la réalité de notre « union » : à présent c’est plus facile, mais qu’y-a-t-il encore à voir ? Nous nous raccommodions l’un près de l’autre, et si je n’avais pas tant insisté, jour après jour, de toute mon insatisfaction, jamais de ton côté tu n’aurais changé quoi que ce soit à cette relation, qui bon an mal an te convenait.

Des fois, j’aurais envie de tout arrêter, rentrer chez nous, vous préparer à manger, rester près des miens, au lieu de ce sentiment noir, triste et vide qui tient tête à mon âme.

C’était donc l’inévitable prix à payer pour rencontrer mon coeur aimant ; d’abord bien savoir qu’aucune ne m’aime comme j’espérais, puis bien sentir où montent et descendent mes plus beaux rêves, ainsi le tour est joué, et j’ai perdu.

Je vois parfois une femme qui me plait, j’en croise d’autres, à qui je plairais ; je reste seul.

Je ne veux pas aimer contre mon amour, et pourtant ! comme j’aurais besoin de toi, toi l’autre femme, celle de mon coeur aimant, celle que je croyais savoir, celle que ma vie a si souvent appelée.
Qui es-tu ?

Est-ce la charmante dame qui tourne autour de moi, qui se demande si j’éprouve quelque chose pour elle ?
Si j’éprouve quelque chose pour toi !

Tu m’es comme un berceau d’amour.

Je te rêve d’amitié ; et ton corps, je le devine, sous les gestes furtifs que tu m’adresses, et il manque à mes mains, et je n’en retiens rien, du bout de mes doigts, que la plainte et l’espoir :

N’y a-t-il pas de lendemain ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

L'amour on le cherche, on le trouve rarement, le grand amour, la passion ça existe bien sûr mais c'est une oeuvre commune, deux âmes qui se trouvent, se lient à jamais, se reconnaissent, se laissent, reviennent, qui jamais ne cessent de s'inventer. Voilà le secret de l'amour, toujours s'inventer... Il faut ouvrir son coeur pour rencontrer à nouveau et les lendemain il y en aura, des aériens, des lumineux, des plus heureux même...

Anonyme a dit…

L'amour on le cherche, on le trouve rarement, le grand amour, la passion ça existe bien sûr mais c'est une oeuvre commune, deux âmes qui se trouvent, se lient à jamais, se reconnaissent, se laissent, reviennent, qui jamais ne cessent de s'inventer. Voilà le secret de l'amour, toujours s'inventer... Il faut ouvrir son coeur pour rencontrer à nouveau et les lendemain il y en aura, des aériens, des lumineux, des plus heureux même...

laurent a dit…

merci de ces mots, lisa, bien encourageants