La servitude est volontaire
Et veut encore voter
Les armées d’hommes éteints
Épuisés
Esclaves des vanités
Se pressent
La peur les tient
L’or les fait plomb
L’ennui a bâti des empires
De hautes tours
Des usines
Avides
D’avaler les minutes du temps
Et le mensonge a tout compris
Et brille
Comme un soleil de mort
Et la mort nous respire
Alors aimer
Ce n’est jamais facile
Aussi fluide
Transparent comme
Le beau ruisseau d’argent
Qui coulait dans tes yeux comme
La chanson douce
Où courait ta passion
Enfant sans âge
Nul regard à ton âme
Pas de trace à ton pas
Ni d’amour à ta joie
Mais la loi
La loi qui vient
Souffle profond
Qui te balaie
Et te revêt
En guise de bienvenue !
"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."
22.11.06
Jamais le soleil
Jamais le soleil
Tu as quelquefois la douceur
Que danse l’autre fleur
Et je t'attends
Sans un mot sur le cœur
Qu’un rêve
Le rythme nu
Qui te dessine
Charmante brune
Et tu m’appelles
Voix reine
Où court ma vie
Jamais tant le soleil n’a cru
À ses désirs
Qu’accroché aux cascades
Fières
Des reflets purs
Qui courent qui rient qui jouent
Qui dansent dans ta chevelure
Tu as quelquefois la douceur
Que danse l’autre fleur
Et je t'attends
Sans un mot sur le cœur
Qu’un rêve
Le rythme nu
Qui te dessine
Charmante brune
Et tu m’appelles
Voix reine
Où court ma vie
Jamais tant le soleil n’a cru
À ses désirs
Qu’accroché aux cascades
Fières
Des reflets purs
Qui courent qui rient qui jouent
Qui dansent dans ta chevelure
21.11.06
La demeure de l’être
C’est à se demander pourquoi tombent les roses, partout et tout autour de moi ; que disent les fontaines, à murmurer mes peines ; où niche l’arc en ciel qui hier encore s’abreuvait à ma main ?
Je n’aurais qu’à me taire, et m’abriter à l’être.
Pourtant, me blesse encore l’absence des regards, et la cohue absurde, et tant de vies pour rien.
Je voudrais bien rentrer chez moi, mais n’en ai pas.
Ma vie vacille mais l’esprit la caresse, l’ivresse suit.
Des mots me viennent, perles ou pierres, la maison du chemin, foyer du vent - alors encore la poésie me retient, et me déborde, et m’enjoint de poursuivre - et accueille ma prière, la fait moisson, silence en chant dans la demeure de notre Père.
C’est à se demander pourquoi tombent les roses, partout et tout autour de moi ; que disent les fontaines, à murmurer mes peines ; où niche l’arc en ciel qui hier encore s’abreuvait à ma main ?
Je n’aurais qu’à me taire, et m’abriter à l’être.
Pourtant, me blesse encore l’absence des regards, et la cohue absurde, et tant de vies pour rien.
Je voudrais bien rentrer chez moi, mais n’en ai pas.
Ma vie vacille mais l’esprit la caresse, l’ivresse suit.
Des mots me viennent, perles ou pierres, la maison du chemin, foyer du vent - alors encore la poésie me retient, et me déborde, et m’enjoint de poursuivre - et accueille ma prière, la fait moisson, silence en chant dans la demeure de notre Père.
19.11.06
Pour la vision
Ô l’éclair en plein jour
Ou bien la nuit qui brûle
L’astre arrêté
Le plein d’amour
J’ai quitté le chemin
Pour la vision
J’ai changé de destin
Debout tristesse
Rejoins notre ignorance
Chante aux pauvres
Et aux frères
Par-dessus le refrain
L’essence de la rose
Des pas perdus m’attendent
Des ciels aussi
À n’en plus voir la fin
Mille couleurs
Qu’un silence a levées
Je n’ai plus rien
Que vivre
Ô l’éclair en plein jour
Ou bien la nuit qui brûle
L’astre arrêté
Le plein d’amour
J’ai quitté le chemin
Pour la vision
J’ai changé de destin
Debout tristesse
Rejoins notre ignorance
Chante aux pauvres
Et aux frères
Par-dessus le refrain
L’essence de la rose
Des pas perdus m’attendent
Des ciels aussi
À n’en plus voir la fin
Mille couleurs
Qu’un silence a levées
Je n’ai plus rien
Que vivre
16.11.06
Les jours
Les jours se suivent
Le rythme est nu
Nos traces s’abandonnent
Aux sables du désert
Au vent qui les balaie
Ici l’enfer
Où pleurent les abîmes
Ici aussi l’extase
Quand tu me danses en toi
Et je n’ai d’autre envie que Dieu
Puissance d’amour qui submerge tout
Tandis que tu te reposes
Épuisée de tout
Voici la nuit
Et puis voici le jour
Rien ne dure
Que l’infinie saison
Le rythme est nu
Nos traces s’abandonnent
Aux sables du désert
Au vent qui les balaie
Ici l’enfer
Où pleurent les abîmes
Ici aussi l’extase
Quand tu me danses en toi
Et je n’ai d’autre envie que Dieu
Puissance d’amour qui submerge tout
Tandis que tu te reposes
Épuisée de tout
Voici la nuit
Et puis voici le jour
Rien ne dure
Que l’infinie saison
15.11.06
Couleurs
Vert
Le ciel étrange
Qui entre dans la maisonnée
Bleu
Le nouveau chant à l’épaule des anges
Rouge à tes souhaits
L’aveu du soleil à venir
Jaune
Sa ressemblance
Dans la danse de l’aube
Qui attend
Blanche
La couronne à tes pieds
Si tu t’envoles
Le ciel étrange
Qui entre dans la maisonnée
Bleu
Le nouveau chant à l’épaule des anges
Rouge à tes souhaits
L’aveu du soleil à venir
Jaune
Sa ressemblance
Dans la danse de l’aube
Qui attend
Blanche
La couronne à tes pieds
Si tu t’envoles
Sur la rive
La voix n’a pas de nom
Un ciel s’engouffre
J’en suis nuage
Une barque au ciel
Et la mer est allée
La rejoindre
Rien n’éclot
Que toi
Et le goût du matin
Dort en toi
Plus rien n’est sûr
Pas même le voyage
Et sur la rive vierge
Tu rêves encore
Pourtant le corps s’élève
Et forme un cri de joie
Dont l’écho te réveille
La vie n’a pas de nom
Le vent s’envole
Je suis sa trace
Et l’arc en ciel embarque
Un ciel s’engouffre
J’en suis nuage
Une barque au ciel
Et la mer est allée
La rejoindre
Rien n’éclot
Que toi
Et le goût du matin
Dort en toi
Plus rien n’est sûr
Pas même le voyage
Et sur la rive vierge
Tu rêves encore
Pourtant le corps s’élève
Et forme un cri de joie
Dont l’écho te réveille
La vie n’a pas de nom
Le vent s’envole
Je suis sa trace
Et l’arc en ciel embarque
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