En guise de bienvenue !
"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."
13.2.06
C’est ici que les hommes volent
C’est ici que les hommes volent
Derniers restes d’incertitude
Avant de te sauter au cou
De me pendre à ta joie
Derniers ponts sur la route
Derniers obstacles devant moi
Avant de vivre dans tes yeux
Un reste d’amour en moi
Attendait de s’élargir
Courber l’univers
Jusqu’aux détours
D’amour devant ta silhouette
Dernière attente
Dernière fois pour te choisir
Si toi tu veux encore de moi
Si ton vœu est lancé
Ouverte
La rose qui ne fane pas
Tu viens tôt au réveil
Et la journée ne t’a pas vue
Mais j’imagine nos nuits
La nuit revenue
Sans toi
Je reste seul
Aucune ne va
Même l’aimée
S’en est allée
Je n’en regarde plus aucune
Pour toi
Si jamais c’était toi
Je reste seul
Le vide attire mon regard
Le puits sans joie
Cette tristesse à l’infini
La foi en son désert
Vivre du sel qu’on a sur soi
Mais nous vivrons quand même ici
Si nous ne nous volions pas sur Terre
L’homme ne pourrait jamais voler
C’est en vain alors qu’il aime
Et l’amour peu à peu disparaît
Vois-tu
De quelle foi je t’aime
Jusqu’au plus pénétrant désir
De toi
Jusqu’à en perdre haleine
A quoi bon s’aimer sinon
A quoi sert
Que le prince et la princesse
Renaissent à chaque fois
L’amour léger s’envole
Son innocence a notre grâce
Une tendre malice
Se promène en nos yeux
Et vient y déposer
Un petit rien
Du tout
La trace d’autres cieux
Là où les hommes volent
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