Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

6.4.10

dans ma poitrine où tu respires

Je n’ai pas un seul mot, rien ne vient pour dire le sacrifice de l’amour, mais un Jardin a pleuré.
Là dans ma poitrine où tu respires, où même tu me parles parfois, le feu dévore les dernières broussailles, je voudrais m’éteindre, mais je n’ai pas même droit de gaspiller des larmes.

Le souffle s’amplifie, qui te porte dans ses bras, et monte en moi, et je ne sais encore libérer son passage, il reflue dans ma gorge ou se perd à mes yeux,
Et la Lumière a fui,
et me regarde,
et me garde.


Pourquoi Seigneur m’a-tu donné ce cœur ?






Oui c’est vrai.
J'ai retrouvé mon cœur
Où je l'avais laissé.

Plus vive sa blessure,
Plus pur l'élan de son désir,
Et je donnerai ma main à celle
Qui s'en habillera.

Mais il est perdu le chemin de mon cœur :
Nul pas n’y va,
Nulle n’y demeure

Je me retrouve au milieu des champs
De fleurs brisées, et je ne danse plus,
Et la fontaine est désertée
Où tu étais assise,
Pensive.
Reste le puits de ma mémoire, et mon cœur aussi est mémoire
Stérile.

Le chemin de mon cœur s’est rouvert, comme cristal en fleur
Séchée.
J’y ai pourtant laissé les signes qui le rendent au Soleil
L’Amour.
Et l’eau qui coule à mon amour
Est l’éternelle fontaine.

J’ai à nouveau repris le chemin,
Toujours le même
Plus pur je crois
Plus juste
Alors le vœu le plus haut s’est évadé
Et me revient
Rempli de vide.
L’élan
L’horizon
L’extase en fusion
Le pli secret
Qui nous habite
Dont j’ai fait ma demeure
Mon cimetière.

Pourquoi Seigneur m’a-tu donné ce cœur,
Comme un abîme ?




L’assaut

Déchirant l’horizon trop longtemps retenu La vague d’âmes s’est élancée comme une armée D’amour et de raison Comme l’averse qui plus jamais ne cesse Brandissant l’arc en ciel Le cœur vibrant comme un soleil Eclairant la falaise Elles ont noyé l’abomination Franchi enfin L’abîme noir en souriant

Joins tes mains

Où cours-tu
Penses-tu attraper le Vent

Joins tes mains
Et sois

5.4.10

C'est ainsi que j'ai retrouvé mon coeur



Je n’avais jamais vue si haute en moi la flamme de l’amour.

Je n’aurais pas su jusqu’ici la laisser s’échapper aussi loin dans le Ciel,
je n’aurais pas surtout osé la suivre.

Je n’aurais pu.

Elle est montée toute seule cette fois,
mais je l’accompagne de tout mon cœur :
là-haut où elle s’est allumée,
je me suis embrasé d’amour pour toi,
je t’ai donné
dans la forme de mon cœur
la forme pure de l’amour :

et j’ai vu l’amour dans les regards des âmes qui s’attirent et s’aspirent,
j’ai vu ton âme,
j’ai vu ton Vrai Corps,
Et je t’ai désirée.

C'est ainsi que j'ai retrouvé mon coeur où je l'avais laissé,
plus vive sa blessure,
plus pur l'élan de son désir, et je donnerai ma main à la femme qui épousera la forme infinie de ce coeur.

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