Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

1.12.07

Notre Mer

« Dieu » vient d’abord dans nos vies comme un petit oiseau qui traverse nos âmes, mais ses ailes bleues se transforment en miroir et se fondent dans l’immensité qui nous porte, et « Dieu » alors est notre Mer.

Comme un soleil

Là-haut très haut si haut dans la profondeur infinie de ton cœur

Repose et ne repose pas l’Inconnue

Dont les bras bercent et enfantent dans un même Instant

Sans temps

Elle ou Il nous est comme un soleil

Et comme ici l’ombre nous suit

Là-haut l’ange qui nous précède

Nous danse

Comme le cri

Qui nous épelle

Son chant appelle

Comme un soleil

Sa joie éclaire

Notre joie dans le ciel

Et cette allée bordée de fleurs

Est une énigme

Comme l’épine dans le cœur

L’abîme

Que tu franchis en souriant

Je ne sais pas encore

L’envol de la prière d’un enfant

Mais j’entends parfois le chant des ailes dans Ton Vent

Je vois dans un miroir l’ange plonger

En moi comme un Soleil

12.11.07

Sur ton passage

Aspire les étoiles
Et dis le Jour

Sous tes pas de mendiant
Le chant d’amour
Se lève

Un diamant s’offre à toi
Au rire de ta princesse
Son amour innocent
T’enlace
Un torrent d’allégresse
T’emporte
Et tu passes
Et tu restes
Éclat nu du silence
De notre mélodie secrète

Tu traces à ton passage
Un chemin de messages

Redis encore le Jour
Sur son tapis d’étoiles
Et la joie de l’amour
A nos cris de Victoire

Le pain

Je ne sais plus ce que je savais,
ma vie est toute nue,
mon nom est en attente,
entre tes lèvres closes,
la parole est le pain,
que l’Aurore fait dorer.

Le chant s’abîme,
et le Chant a levé !

Les jours qui viennent
ont l’éclat sans pareil
de tes yeux d’amoureuse,
le vent,
la douceur des premières berceuses.

La Mer joyeuse danse avec nos bateaux,
là-haut.

Dans un baiser,
tu me dis viens,
le pain est prêt,
j’abriterai ta vie,
j’habiterai ton nom.

Dans tous les ports,
la vie s’invente d’autres tables,
qui invitent au partage.

Et le ciel rit
et s’élargit encore,
dans ton sourire.

L’Aurore est bleue de toi.

Être le Ciel

Tu n’es rien
Petit être
Le tout t’aspire cependant
Et fou tu voles
Démuni d’ailes

Petit être
Tu peux peut-être
Épanouir les roses
Être toi-même
La rosée de l’été
Tu peux peut-être
Être comblé
Être le Ciel
Qui repose à tes pieds

Les fleurs aussi

Victoire !

Un jour les hommes seront à nouveau familiers des espaces divins, et le temps n’aura rien su faire d’autre que nous acheminer.

Dans l’allée verte, les amoureuses laissent le vent jouer leur allégresse, les fleurs aussi sont belles.

Les gens sont descendus, les printemps les suivaient.

Tant de douceur nous rejoignait…

Elle disait : le silence est en haut !
Et le ciel à sa robe…

Vierge est ton regard : dans la profonde nuit, le jour s’est à nouveau rêvé.

Les fleurs aussi, dans la plaine d’amour, nous ont encore aimés.

Acheminement de la gloire

Ils sont descendus, jusqu’où le rivage semble se refermer, et l’horizon se perdre.
La nuit a glissé dans le jour.
Le monde parachève sa ruine, parmi les cris assourdissants des mots emprisonnés.
L’Homme se tait, la parole n’est plus de mise.
Il dort sur l’éclair, la Mère le berce.
La promesse étincelle, là-haut où rêve l’ange.
Le cœur est à l’étroit dans les rangées du temps - le mystère enveloppe l’espace - le désir - le franchit.
La mer déborde de soleil.

Amour (2)

La chute et l’ascension

L’amour est le chant
Le plus haut le plus profond

Aspirant les étoiles
Remplissant les abîmes

La fleur se répand
Et la montagne danse
Quand vient le temps
Du soleil à tes yeux

Quand la brise légère déjoue d’un arc en ciel
Le trajet de ton rire

Quand les corps sont mystère
Où le désir veut vivre
Et mourir en lumière

Quelle paix dans le jardin
Quand tu me prends la main
Et me la donnes

Et nous faisons souvent
De l’amour un regard

Parfois je crois voir à tes hanches
Comme un ciel en prière
Tandis qu’à ton sourire
L’ange qui illumine
Fleurit une île
Où se poser

Vois à tes pieds

Si le vent si souvent ennemi voulait jouer des mille pluies d’accords secrets, et réveiller les visages endormis ensevelis sous le sable - et éclaircir notre rivage d’au-delà, semer le ciel ici.
Ô il n’en tient qu’à toi ! La lourde pierre n’avait rien de précieux, qui te tire vers l’abîme - et tu marches hypnotique sur les pas des néons. Lâche tout ! Envoie par-delà tout message le Oui de ton cœur, lance-la à ton tour, la joie de dieu, par-dessus les montagnes. Un écho te revient, et l’écho d’un écho. Sous la pluie fine, un tout autre dessin. Et au soleil, les couleurs ont changé. Vois à tes pieds comment fleurit un arc en ciel !

Les héros

Le camp les réunit, la nuit venue. Par-dessus la vallée,
le chant descend, suite éperdue où court un printemps jamais vu.

C’est leur nom, leur baptême, l’éclat d’une éternelle jeunesse.

On ne sait s’ils sont nés, ni le vertige de vivre ici.

On l’entend rarement, mais le chant monte aussi, inexprimable ivresse d’une sève encore nue.

Là-haut est notre mer, dont la lumière s’étale par-delà les marées, rejoint le cœur des frères.

Les toiles sont tissées du voile qui recouvre et découvre le visage adoré.

Ils sont venus camper dans l’ancienne vallée, ce désert innommable sur quoi, mauvaise, la pluie crache, sur quoi les vents, violents, s’abattent, où s’engouffrent les sables - et la vie y est ensevelie.

Parmi les automates, un cri qui s’élargit.
Un son, douceur furieuse de l’autre voix, que chacun reconnaît.

Et c’est boire à la source, c‘est fleurir l’innocence.

C’est la nouvelle soif, brûlant d’un autre feu.
Et c’est encore l’amour, qui trace en riant l’horizon, le rivage, et traverse le temps comme une mer versée.

Qui se souvient du chant des anciennes poésies ? Le berceau des adieux. Le jour du ciel aussi, le pas des voyageurs, les mains des amoureux, le jour croisant la nuit.

Il pleut la vie, et le vase est cassé.

Reste la danse, la nuit venue, et l’aube dans ta robe.

Le poète

C’est au-delà des mots qu’il puise le silence des siens, lorsque l’esprit est répandu sur une terre tranquille.
Il dessine avec des sons qu’on n’entend pas une musique synonyme.
Dans le symbole, il voit le vrai, et l’en délivre.

Il innocente la beauté.
Le temps s’évade.
L’oiseau à l’aile bleue s’amuse avec le ciel.

Le poème est un monde, un foyer, un horizon.
Le poème est rayon de la révélation.

L’étoile entre nos mains

L’étoile entre nos mains

La nuit fut plus profonde
Sans ami
Un jour d’éternité maudite
Un éclair noir
Et qui ne meurt

Jusqu’à ton pas
Si sûr
Qu’il ne demandait qu’à me suivre
Dans ces dédales où ils ont égaré la vie
Les petits hommes
Rivés à leurs machines
Argent contre envies maladives

Sans un lieu où dormir

Nager d’amour
Et puis voler si loin
Qu’un futur a rêvé
L’étoile entre nos mains

J’emporte ton nom
D’un pas léger
Par-dessus la cité

La ruine de ses vies
Simulées

Le réel est la mer
Du ciel pleuvent les fleuves

Nous avons perdu
Et retrouvé
La clarté sans pareille

Et la Lumière
Nous habitait

Et nous avons chanté
Les anges s’en souviennent

Et le chant les déborde
Atteint l’obscurité
Où la lumière s’est éveillée

Serment des frères
La brèche n’effraie plus

Où danse l’innocence
Trois idées simples
Ont franchi le sommet

Où l’ancien fleuve s’est perdu
Majestueuse
La Victoire nous emporte

L’ivresse des remous
Nous éclabousse
Mille perles courent
Sur ton visage

A la mer enlacé


L’essentielle pauvreté

Vous fait don de vos mains

De ce ciel au matin

Où l’horizon à la mer enlacé

Rejoint l’enfant

Roi

Ayant au doigt

Cette vague bercée

Sous la douceur de la houle lointaine

Mère innocence se dépose

Sur l’île abandonnée

La vie est poésie

Le poème est en chant

Le cœur qui s’offre

A la caresse d’une fée

Et dans vos mains creusées

S’abrite un puits sans fin

Comme du ciel la flamme


Similaire
Je t’ai trouvée
Dans le reflet des flaques
Ivresse de l’averse

Et clair
Jailli de toutes parts
Résonne notre amour
Dans l’éclat du tonnerre

Danse la paix sur Terre
Dans le corps de la Dame

Comme du ciel la Flamme
Dans les bras d’une Femme

Toutes les pluies peuvent tomber
Je dors en toi parmi l’éclair

Climat

Ici la saison s’est perdue
Le ciel nous crache
À nos vies arrachées
Pend la promesse

Un vent de loin
Au-delà de nos toits
Vient
Vent d’éclat
Que suit le feu roulant
Dans l’intime procession
Du monde en nous

Comme un chant hors la nuit
Une autre loi

J’entend souffler tout bas
Le vent de haut
Là-bas en nous

Ainsi la terre se renouvelle
Et se rappelle
D’un éternel printemps

17.6.07

Où coulent les rivières

Où coulent les rivières
Fluides
Les âmes envolées
Suivent
Nos pas comme si
Le vent voulait prier
Nos rêves

C’est hors le temps
Que chante la cascade ensoleillée
Ou bien est-ce la pluie
Si douce à mon oreille

Seul l’enfant sait
Si là-bas le jour s’est décidé

Ici tout est maudit
Jusqu’au profond
Et bruit
Jusqu’en la nuit

Alors nous avons tout quitté
Pour vivre de vos rives
Et d’eau tranquille
Ivres de vos remous
De la jeunesse de vos rides

Berceau d’amour
Immense

Et le courant aussi
Qui nous emporte
Danse

21.5.07

Demain attend notre heure.

Nous sommes partis. La nuit était trop noire, et le jour sans étoile. Nous avons fui, pour respirer le coeur des mondes, sans un regret, sur les routes abandonnées. je te suis, tu me suis, jusqu'à l'orée.
Le vent est souvent là, à s'amuser de nous.
Nous n'avons pas de toit, sauf une étoile, et si parfois j'ai le coeur lourd, à traverser les ombres, j'ai ta main près de moi, et mille anges l'accompagnent.
Ô frères, courage, fuyez. Fuyez sans rien renier, sans même vous en aller, fuyez jusqu'à l'étoile, dans le profond silence, tout là-haut, tout au bout de nos coeurs, demain attend notre heure.

6.3.07

Voyage

L’oiseau nous veille
La barque bleue
Vogue éternelle

La vague atteint le ciel

Douceur d’eau
Qui émerveille

Sillage en flamme
Où pousse l’autre fleur

L’ivresse verse
Au regard des anges
Le vol de la lumière

La mer chante
Où voyagent les dieux

28.2.07

Verseurs

si le cœur vous en dit
lancez là-haut les mille éclats d'amour
aux pleurs des étoiles
comme à des branches
aux indécents bourgeons

habillez les soleils
comme l'arbre de vie
où chantent à chaque flamme
les oiseaux de notre âme

nouez vos mains au vent
plus fort que la tempête

au vent violent de l'amour fou
à la brise éperdue

et partez sur la mer
dont le bleu étincelle

prenez le sel au feu

si le cœur vous en dit
versez son eau

Promise

aussi lune soit-elle
aussi lointaine
brillante au bord de l'arc en ciel
promise en sa dentelle
elle m'a couché dans son sourire
bercé dans son désir
et la pluie n'a plus de prise

quand le jour

si la vague chantait
elle bercerait ton nom
le soir
dans la douce lumière
où la mer se dépose

si le vent voulait enfin danser
tu en ferais ta robe
la nuit
ivre et reposée
l'arc en ciel à tes pieds

mais quand le jour le ciel se pose
à ton sourire
il te fait reine
des fleurs éternelles
la rose éclose entre tes lèvres
a la douceur bleue
des plus beaux rêves

14.2.07

Modernité


Immense est le gâchis des flammes adolescentes, l'avortement du vent ; le temps s'est refermé au passage des ombres, sur les lumières captives, et l'amour, au visage ignoré, a pleuré seul la longue attente inachevée, comme un vol éloigné.

« Je ne suis que ma propre silhouette, qui s'en va ».

Beauté

Beauté,
ma seule ivresse,
aussi loin que les cieux,
plus proche qu'une caresse,
jaillissement du feu parmi les roches,
scintillement du dieu aux yeux des amoureux,
torche qui remplit d'or l'espace entre les mots,
trace au-devant de l'encre,
comme une ombre à venir,
de lumière vêtue.

11.2.07

Et qu'ici soient les cieux

Rien à dire, et pourtant quelle attente ! Comme si l'armée des anges se pressait à l'orée de mes mots ; les anges, dont je prends de-ci de-là des fragments de lueur, dont j'attends la lumière, comme un paradis vierge.
je les attends comme ils m'attendent, je connais leur étreinte, comment leur feu atteint ma main, et je brûle pour eux, pour qu'ils m'élèvent comme la flamme pure - et qu'ici soient les cieux.
Et moi, fidèle, dans le sillage bleu du verbe, je vous ferai des yeux, pour y verser l'ailleurs, comme un "à dieu".

sans nom

quoique la lumière crie
noir est le voile
quoi qu'elle nous dise
la pierre est sourde
lourde
le poids ne brûle pas
le cœur a peur
le pas dévie
et ce qui brille reste sans nom

7.2.07

il court toujours

L'amour court toujours, tisse une étoffe qu'un rien déchire, plus douce que la soie - et c'est ainsi vêtus que tous continuent de grandir.

5.2.07

Comme un chemin tracé


A la pointe du cœur
L’étoile nouveau-né
Sur la pointe des pieds
Notre amour funambule
Dans la nuit qui reluit

L’étoile nous aspire
Comme un chemin tracé

30.1.07

Le poème est le chant


Se pourrait-il que j’ai connu la Mer, la mer aux yeux rieurs, les symboles nouveaux ?

Tu viendrais t’échouer, confier ton cœur à la marée, parmi l’écume, les traces effacées…
Et puis l’envol, la plongée sans limite, le haut s’est renversé, et tu nages en plein ciel.

C’est l’eau de la lumière qui est belle.

Et le poète, enfant désobéissant qui obéit quand même, saisit les traînées d’or et de feu, lave céleste qui l’envahit, le déborde, coule en mots dans l’eau claire et profonde, la plus profonde, et la brandit dans l’air nouveau.

L’homme alors marche sur l’eau.

Oui j’ai plongé, tout quitté pour te rejoindre, plus léger que la plume, lourd de tout mon amour – dans le profond de tes eaux claires, où une femme danse et chante tous les reflets des fleurs, quand paraît l’aube.

Là où la flamme vive prie d’être délivrée.

Il n’est plus beau séjour que l’amour qui s’élève, que la sève en sagesse où se rêvent les roses.

Frères du feu : gifle à mes joues, votre folle tristesse chante plus haut que tout l’épaule amie épanouie.

Frères du feu, cierges éternels, je n’ai que vous – et ma vie à genoux devant la flamme vierge, aux bras ouverts dans l’étendue démesurée de l’amour fou.

Et la lumière à la poussière mêlée a l’éclat du cristal – et ce qui saigne en moi, la saveur du salut.

Près de l’aurore où nous campons, la terre s’élève.

Le poème est le chant habillé de silence.

Tends les bras, ouvre le jour, dis à la nuit que les cœurs veillent.

17.1.07

Le matin

matin clair
pas une ride dans le ciel

"nous deux"
c'est le nom du radeau
qui s'y glisse

au loin des îles appellent
aux contours ignorés

c'est la vie vierge

quelques amarres encore
nous retiennent
sillages anciens
mais notre amour a la jeunesse des fontaines

je l'ai tant espéré
que le rêve dure encore
se mêle à nos journées
déborde la nuit pleine

mais tu es là
et tu m'appelles
à fondre dans tes lèvres

Parmi les vagues

un signe te couronne
une larme
une lèvre
le soleil qui scintille
la vie qui bruit
si doucement
le long de tes cheveux
accrochée à tes yeux
rieuse dans tes rires
tes rêves bleus
si bleus
qu'on dirait une rive
un rêve en vie parmi les vagues
qui ondulent à ton corps

La nuit

la nuit
plus lisse qu'un miroir
tisse sa voile

à la suivre
l'âme s'emballe
et rebondit

ivre de noir
le coeur épelle un incendie

je reste sage
et marche
fier
dans chaque flaque de lumière

ô l'océan
- d'étoiles
où je me noie

la mer étale
danse sa joie

j'avance
et je ne sais pourquoi

au fil des mots
l'eau fait la loi
au ciel plus bleue
que l'oiseau roi

Drapeau

viens
comme à l'approche des terres nouvelles
de tes pas incertains
de ton courage au ciel

ne dis rien de ta peine
qu'à l'étoile éternelle

donne la main au vent
au voile blanc
qui recouvre ta vie
et te disperse
au chant perdu de l'arc en ciel
qui fait du feu
- de l'or
de la poussière
- ton corps
hissé dans la lumière
où tu étends tes yeux
comme un drapeau pour la relève