Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

6.2.06

Plonger jusqu’au soleil


Plonger jusqu’au soleil

Tu m’as enamouré. Et grâce à toi, comme j’espérais dans le secret de moi, souffrir d’aimer, j’en suis guéri. Tu es celle qui referme la blessure. Je le sens bien, et c’est pour la première fois : et même si nous n’y arrivions pas.Je savoure simplement, peut-être pour la dernière fois, le vrai bonheur d’être amoureux, toute image envolée ; et d’en avoir le droit, naturel et sacré.Je te sens amoureuse, et tu me plais, et c’est tout, tout ce que j’espérais. Tu m’attires, et sans rien faire pour ça, je t'attire aussi vers moi. Elle monte, la pente douce, vers le refuge.Si je t’y veux dans mes bras, c’est parce que je sais savoir t’aimer.Si tu me portes dans toi, c’est que moi seul pourrais t’y ramener ; et c’est ce que je ferai. Là-haut, tu vivras d’îles en îles, et nous serons escale. Et je te garderai, je t’aimerai ; Amour est ma demeure, il n’en fallait pas plus, le temple est à nos pieds.Libre, vaste, vrai, tel est mon sentiment : je veux être près de toi, je serai là pour toi, mais c’est toi qui choisis. C’est comme si tu me rendais à moi, et mon âme sait que c’est déjà assez ; s’aimer en serait le surcroît, la couronne élevée, la terre fleurie d’une caresse - et j’ai à te donner de quoi remplir un univers.Ce serait bien que ce soit toi simplement parce que, dans l’instant, je l’ai senti ainsi. Vraie est la toute première fois, de foi en foi, et la beauté dans son sillage renouvelle les promesses qu’un Chant appelle auprès de toi.Cela m’a amusé, j’étais surpris de mon amusement, mais sans lui résister.Je t’ai souri et regardé sans cesse, et toi tu l’as senti, mais déjà tu étais attirée - ce visage familier, surgi de nulle part - dès le premier regard. Je sais aussi à quel moment tu as douté, et voulu renoncer ; je te suis sans effort, mais tes efforts me touchent et nous rapprochent - et puis, comment tu as remis la robe dont tu sais qu’elle me plaît, puisque mes yeux te l’ont tout innocemment montré.C’est que ce rose te va si bien, pour m’appeler, puisque je porte en moi la fleur qui ne peut pas fâner.Et puisque c’est presque comme si tu savais déjà que je te la remettrai ; puisque tu en as eu l’extrait. Tu as vu mon coeur, senti le vent qu’il fait passer.Ma façon d’aimer est une ivresse à la mesure de ton coeur passionné, et mon âme étoilée y fait naître la terre de pure joie ; et personne ne nous la prendra, il n’y a pas de clés.Viens chercher dans ma complicité le chemin enchanté. Nous n’aurons pas de vacances, mais aussi rien à faire - Amour a tout prévu, il suffit de s’enlacer, plonger jusqu’au soleil.

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