En guise de bienvenue !
"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."
24.2.06
Le long cortège inachevé
Le long cortège inachevé
L'infini déchiré
Lambeaux meurtris des présences aimées
Où êtes-vous
L'accueil des ciels chargés
Les promesses mendiées
A tous les ciels possibles
Où s'en sont-ils allés
Ici comme partout
Traces sanguines
Enfants couchés
Pourquoi cet abandon
Quel espoir espéré
Pour les cœurs purs
Qu'oubli a englouti
Pour les regrets
Qu'écrasent quatre murs
Mes frères
Chercheurs d'un dieu plus haut
Arpenteurs de ces terres
Qu'ils ont eux-mêmes faites
Des gouffres jusqu’au sommet
Où êtes-vous
Vos larmes
Quelle pluie nous les a prises
Eprises des traces
De la divinité
Foulée aux pieds de l'insensible
Eclat de la noirceur
Qu'il fut long le séjour
Longue l'attente
Et le cortège inachevé
Que l'on suivait le jour
La nuit
Sans rien pour s'arrêter
Sans lieu pour reposer
Mes frères
Je ne sais comment dire
L'arpège répété
Des sanglots de minuit
Et vous mes sœurs
Je n'ose dire
Des fleurs
La senteur exquise
Qui vous a transportées
Sous le linceul
Je ne veux d'autre joie
Qu'à l'infinie mesure de cet effroi
D'autre triomphe
Qu'un christ sans la croix
Pas d'autres bras
Que ceux d'un Dieu
Donné comme une femme
Comme Marie
Dans sa robe étoilée
Et nous tous
Comme unique prière
Agenouillée
Toutes les sœurs et tous les frères
Les nouveaux nés
Que la Mère fait danser
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