Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

13.4.06

Si.


Si.



Il est devenu si difficile de t'attendre, si affolant de t'espérer. Quel parfum laisseras-tu dans mes jours, si jamais je n’ai senti la douceur nue de ton désir ?
Si je pouvais la nuit mourir, épuiser tout élan, l'échouer abandonné sur la plage, rescapé halluciné qui se relève de pleurer, laissant les regrets se mêler au repli des marées, et j'habiterais cette île.
L'amour auquel je me dois, qui me régit, pourrait bien me traîner sur les pas de la vie, j'irais comme l’ombre qui laisse la lumière filer : la fin dans l'âme comme un plus beau départ.

Il est devenu si difficile de t'attendre, si affolant de t'espérer, parce que simplement de l’innocent attrait qui s'amusait, s'est composé au fil des jours le désir océanique qui te répand en moi, pour me troubler, et qu’une simple goutte a pris dans tes plis tous les contours des océans ; qu’alors le fond de mes silences est incendié, et l’eau y joue avec le feu, le vent les marie, ma vie chavire au creux de toi. Alors si tu pouvais seulement m’aider, et tu tendrais la main vers moi, m'effleurerais du bout du coeur. Je me rendrais, et nos sourires pourraient ne plus quitter nos yeux.

Il est devenu si difficile de t'attendre, si affolant de t'espérer. Si tu viens sur cette île, quelle prière trouverai-
je alors pour le don de l'ivresse amoureuse qui enfante en poésie les nouveaux chants d'amour ? Et si tu ne viens pas, quel mot ajoutera l’exil ?











Aucun commentaire: