Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

9.4.06

A l’égérie


A l’égérie



Une fois tu m'as donné une occasion limpide, que je n'ai pu saisir, étant troublé. Depuis, tout est comme une valse, mais au dernier mouvement, toujours je reste triste. Et toi, tu n'oses plus. Mais que pouvais-je bien faire, ma chérie ?
Notre désir ressemble au rêve d'un enfant parmi des troupes au garde à vous ; comment faire plus que te sourire, qu'échanger d'autre qu'un appel silencieux, que puis-je te donner de mieux que le clair de mes yeux, comment pourrais-je même seulement te frôler ?
Et pourtant, comme tu me manques !
Et c'est "nous" qui me manque - parce que je vois souvent déjà nos pas dans les allées, nos rires sur la jetée, la paix profonde dans le soir
oublié, et qui nous lie, et tant d'amour en pluie ensoleillée sur notre lit.
Je sais déjà ta confidence, et ta main sans trembler, je te sais recueillie, attentive, penchée si doucement, de toute ta confiance, à la source sacrée du chant du jour prochain, où je m'en vais te refléter.
Parce que tu sais, la mer fut ma muse, tu es la lune, l’égérie, et dans mes mots comme un soleil le verbe rayonne ta couronne.




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