En guise de bienvenue !
"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."
5.5.06
à un ciel envolé
La dame a traversé mon âme
Et son sourire !
A levé mon désir
D'ailes et d'anges
Et de voiles qui s'élancent
Et s'avancent et dévoilent
Amour
Et mon coeur encore a plongé
La plaine en moi est inondée
Les chants de mai
En moi sont dépliés
Recueillie
L'attente que j'ai dressée
Pour elle
Et ses yeux !
Ne me regardent plus
On me dit qu'elle est belle
Je me tais
Le charme qu'elle promène
M'a oublié
Parmi les champs d'éclairs
Le parfum éternel
Court encore
Et puis traîne
A l'épaule des reines
Et là encore je ne veux qu'elle
Et elle
Les passantes de mai
M'ont gardé une danse
Mais dans mon âme enfante
Je n'ai que ses souliers
Je n'ai pas de tristesse
Nous pouvions nous aimer
Quelques baisers
Dans le ciel envolé
Elle m’a gagné
Et me laisse envahi
Comme la mer elle se retire
Dans la triste douceur
Des marées matinales
D'elle non
Je n'ai pas à pleurer
Je ne l'ai pas voulue
Habillée de déluge
Mais tendre
Allongée en amie
Sous les cascades de mon coeur
Ah oui si douce
Et pleine
Et son désir abandonné
Juste au bout de ses lèvres
Oui je l'aimais
Comme on berce une danse
Je l'aurais enlacée
Comme on oublie la nuit
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