Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

5.5.06

Enfants du verbe.


Enfants du verbe.







J'ai décrit fidèlement les élans et l'infini d'aimer, et exposé combien le désir amoureux, dans son essentielle vérité, joint l'homme au monde des divins, l'enjoint, dans son appel enivré, d'y retourner infiniment son cœur. Ce que j'ai fait, à mes risques et périls, visant le meilleur, acceptant par avance le pire.
La caresse céleste que suit à la trace l'émotion amoureuse (et réciproqement), est aussi bien la tristesse sans mot de la séparation. C'est l'unique chance pour le verbe.
Le silence danse au clair de simples mots, et le visage de l'aimée chante dans le vent, et la vie est consentante.
Amour en ses jardins demeure égal comme la mer sous les étoiles, quand le lagon dort.
Chacun entend le silence dans l'écho de vos mots, et la plus douce mélodie s'élève dans les cœurs.
Amour alors a l'univers pour dépendances, et ton cœur n'est jamais comblé, et tu peux te donner, t'offrir à l'existence.
Une miette quotidienne te suffit, mais l'océan ne suffit pas à tes marées.
En haut les anges chantent à la vue du jour prochain dans ta main, et te tendent la leur, comme un nouveau soleil.






(illustration : Novalis)


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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