Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

2.5.06

D'autres couleurs de l'amour


D'autres couleurs
de l'amour








C'est comme si j'avais rêvé d'elle : nous ne pouvons pas être ensemble.
Pourtant c'est bien elle. Et je lui plais, elle saute à la corde dans mon coeur.
Elle s'emmêle les pinceaux, mais le piano joue encore.
C'est sans raison, il pourrait ne pas faire beau. Mais les passantes me sourient,
celles qui comptent. Les visages amis.
C'est ce qu'il faut pour ne pas être triste (je n'en rajoute jamais).
Pourtant c'est elle, et encore elle ; et c'est toujours celle qui ne peut pas,
celle qui compte le plus,
ce regard de l'émoi,
qui fond dans un sourire.
Je ne la retiens pas, mais elle s'immisce. Elle saute, elle saute, après avoir si bien dansé ;
une fille s'amuse à sauter à la corde, et mon coeur se balance.
Je n'ai pas à l'oublier, je n'ai pas à me déprendre, je n'ai rien à faire,
juste l'accompagner, fusse vers la sortie. Charmante amie, dont je voudrais la main.
Elle a fait mon coeur plus haut, agile et rieur, et plein de joie encore,
lorsqu'il plonge vers la profondeur triste, et allume l'enfer.
Je n'ai jamais été malade d'elle ; c'est ainsi qu'amour doucement a guéri.
Je l'ai simplement suivie, elle m'a ramené à moi, comme on revient à soi,
sur la plage abandonnée, lorsque enfin, au bout de tous les souffles,
l'écume se retire.
A la fin de mon rêve, qui n'en est pas un, je lui demande s'il n'est pas trop tard,
si elle veut encore de moi, et elle dit oui.
Mais comme je n'en sais rien, je m'en tiens sous mes pas au trajet des oiseaux.










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