Qui êtes-vous ?

En guise de bienvenue !

"... c’est en tous temps et en tous lieux que je peux prouver qu’il est possible de vivre sa liberté ; que vivre n’est pas une habitude qui se poursuit à mon insu, et que je peux, jusque dans les formes figées de la société, saluer en moi, comme en chacun, la ressemblance divine."

4.6.06

Le feu de l’océan

Des rêves dorment au fond de nous, et puis s’éveillent, et leurs trajets forment un destin.
Certains, les plus intenses, seraient comme des graines ; pour qu'elles éclosent, il faut le ciel aux mille averses.
Les pluies les plus légères y ont la transparence de la soie à tes seins, mais dévoilée, leur danse est océane.
Le coeur chavire, la mer est vierge, où tu t'enfantes.
Un fil relie les rêves entre eux, entre ailes.
Mais aucune encore n'est venue, tes rêves ont des couleurs évanouies.
Tu n’avais pas cherché, juste suivi des traces, mais elles s'effacent, comme les rides de ton coeur.
Laquelle pourrait t'aimer, que toi tu aimerais ?
Tu veux donner ton coeur, et puis le déplier, mais pour qui ?
Où est l'amante, la valse de ton coeur, l'amour qui se déverse ?

Tu t'es assis face à la mer, as dérobé les vagues : elle t'offre sa nudité.
Qui peut-elle être, pour ne pas te quitter, sans jamais te rejoindre ?
Elle est le pur élan, le va et vient, l'appel dans le retrait.
Elle fait de l'eau le feu, où ton âme a plongé.
Alors tu es celle pour qui chacun de mes mots s'allume comme un soleil, l’étoile filant vers de nouvelles lumières, tu es le voeu du verbe, et sans toi, je ne peux dire le chant,
le divin du désir,
l’aile bleue,
le feu de l’océan,
et le dieu de nos yeux.






1 commentaire:

Anonyme a dit…

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